Les épreuves de courses sont considérées comme les plus prestigieuses.
Il n’y a pas de notion de record, ni du point de vue du temps, ni de la distance ni du poids. De toutes façons, il n’y a pas de chronomètre.
On ne peut pas comparer les performances d’un concours à l’autre puisque les distances et le poids du disque ne sont pas forcément les mêmes à Olympie et à Delphes par exemple.
Quand on compare deux champions, c’est pour le nombre de victoires et non pour les records. L’athlète grec ne se mesure pas ni au poids, ni au temps ni à la distance mais à autrui.
LES COURSES DE CHARS
Il y a des courses à 2 chevaux (biges) ou à 4 chevaux (quadriges).
Au passage de la borne, les collisions sont fréquentes en rendent les courses dangereuses.
La première course de char, dont Pélops est vainqueur est représentée sur le fronton Est du temple.
Ce sont les propriétaires de chevaux (les plus riches) qui sont récompensés et non les auriges (conducteurs) qui portent simplement une bandelette de laine sur le front.
C’est la seule épreuve olympique où une femme peut être couronnée, en tant que propriétaire de chevaux.
LE PENTATHLON
- Lancer de disque (en bronze, d’environ 2 kg et 20 cm de diamètre) : l’athlète se frotte les mains avec du sable et lance le disque avec un mouvement de rotation. Il a droit à 3 ou 5 essais.
- Le saut en longueur : il se pratique sans élan. L’athlète utilise des haltères de 2 kg pour faciliter sa propulsion.
- Le lancer de javelot (entre 1,80 et 2 mètres avec une pointe en bronze) : il est propulsé à l’aide d’une lanière entourée autour de la hampe après quelques pas d’élan.
- La course simple : sur 192,27 mètres
- La lutte
LA LUTTE
Les concurrents tirent au sort dans une urne en argent pour former des paires. On dit que c’est la main des dieux qui choisit.
LE PUGILAT
Les pugilistes portent des lanières en cuir autour des mains et des avant-bras pour se protéger mais aussi pour blesser l’adversaire. C’est le poing droit qui frappe, le gauche servant à se protéger.
LE PANCRACE
C’est un mélange de lutte et de pugilat. Les pancratistes ont les mains et les pieds nus et combattent sur un sol mouillé et boueux. Tous les coups sont permis (sauf de crever les yeux de son adversaire). Le combat est continu et sans limite, tout comme le pugilat. L’arbitre arrête le combat lorsque l’un des adversaires lève un ou deux doigts en signe de défaite.
LA COURSE AU STADE
Il y en a 4 types
- Le Stadion : correspond à une longueur de stade. C’est la plus attendue, celle qui est présente depuis le début. Le vainqueur donne son nom à l’olympiade. Le premier vainqueur de toute l’histoire des jeux est Koroibos.
- Le diaulos : un aller et retour
- Le dolichos : course de fond d’environ 4000 mètres
- L’hoplitodromos : course en armes (casque, jambières, bouclier en bronze) sur 400 mètres. Elle a été introduite tardivement vers 50 avant JC.
Les courses sont les plus anciennes disciplines des jeux. Les athlètes accèdent au stade en passant par un tunnel (la cryptée). Ils prennent position sur les sillons de la ligne de départ (aphésis), le corps légèrement penché en avant. Ils obéissaient déjà aux même ordres qu’aujourd’hui :