C’est là que les magistrats se réunissent pour la gestion des jeux et que les concurrents prêtent serment devant la statue de Zeus Horkios (« serment »).
L’Héraion
Dédié à Héra, l’épouse de Zeus. C’est le plus ancien temple d’Olympie (600 avant JC)
LE SANCTUAIRE
Le sanctuaire s’appelle l’Altis (« bois sacré » en dialecte local).
Le temple de Zeus
Il a été construit entre 472 et 457 avant JC.
Son naos (partie la plus sacrée) abrite la statue chryséléphantine (« en or et en ivoire ») du dieu, sculptée par Phidias dans l’atelier situé juste en face du temple. Elle mesurait 12 mètres de haut et était une des 7 merveilles du monde.
Le grand hôtel de Zeus
Il est constitué par une base en terre et chaque année ont lieu dessus des sacrifices. Les parties de l’animal réservées au dieu se consument lentement et les cendres en se solidifiant ont fini par former une sorte de pyramide dans laquelle a été creusé un escalier pour accéder au sommet.
Le Pélopéion
C’est le tombeau de Pélops. C’est un endroit particulièrement sacré entre le temple de Zeus et celui d’Hera.
Le Métrôon
C’est le temple consacré à Rhéa, mère de Zeus.
LES EDIFICES CIVILES ET SPORTIFS
Le gymnase et le palestre n’ont été construits qu’à l’époque Hellénistique. Ils ne servent qu’à l’entraînement.
Le stade
Il y en a eu trois successifs, sans gradins. Les spectateurs assistent aux épreuves de courses assis sur les talus qui entourent la piste.
Il mesure 192,27 mètres
Seuls les juges (hellanodices) ont une tribune en pierre.
L’hippodrome
Il n’en reste aucune trace. Il mesurait probablement 600 mètres et comportait une borne à chacune de ses extrémités autour desquelles devaient passer les chars des concurrents.
Le Prytanée
Il abrite l’autel d’Hestia, déesse du foyer, dont la flamme est toujours alimentée. Il accueille les prêtres et les magistrats d’Olympie mais aussi les hôtes publics qui y prennent leurs repas.