Nous arrivons à 10h30 à Roissy après avoir eu de la flotte pendant toute la route. Après le passage du contrôle douanier, première envie de pisser ... et pas de WC dans la zone. Obligé de ressortir et de repasser le contrôle ! Belle organisation à Roissy!
Au total,
superbe voyage au cœur de l’Olympisme
avant, pour Sébastien,
de préparer les Jeux.
En compensation, il y a des bornes d’accès Internet payantes très facile à utiliser ce qui permet à Sébastien d’aller aux infos sur Athènes. Il n’est au courant de la destination (et encore que partiellement) que depuis l’enregistrement des bagages.
Nous décollons avec 30 mn de retard (soit vers 13h30) et arrivons sur Athènes après environ 3h30 de vol. Ne pas oublier de changer d’heure, il est heure de Paris + 1. La descente et l’arrivée sur Athènes nous laissent voir les premiers éléments typiques de l’architecture grecque : un Leroy Merlin et un Ikea. Cela permet au moins de faire un dépaysement un peu plus progressif.
Après récupération des bagages, le dépaysement est là et bien là. Il faut prendre le métro pour Athènes qui est à 35 mn. Même si les noms des stations sont aussi écrits en lettres « normales », c’est tout de même bien compliqué. Heureusement, Sébastien est allé voir sur les voies où c’était un peu mieux indiqué que dans le hall d’accès.
Nous prenons le métro et nous arrivons place Syntagma après 3/4 d’heure de trajet. Il est 19h45 et il fait 19°.
Le parlement est encore ensoleillé et sur la place se préparent les manifestations du 1 mai. Nous avons même droit à un trac du parti communiste. Alors qu’on regarde sur le plan, un grec vient vers nous en scooter pour nous aider. Il nous montre la route à prendre : tout bon ! On remonte à pied vers l’hôtel (environ 1 km). On passe devant l’université et la bibliothèque nationale.
Nous arrivons à l’hôtel vers 20h20. Le Polis Grand hôtel, 4*. Le loueur de chez Sixt est là. Je fournis le bon d’échange envoyé par le comptoir de la Grèce et on récupère les clefs de la chambre. Un bagagiste monte notre valise dans la chambre et je donne l’autre bon d’échange au loueur. Prise du numéro de carte bleue et de permis de conduire, petit tour de la voiture (magnifique Chevrolet …… Matiz !) et je récupère les clés. Elle est garée en face de l’hôtel.
On pose le reste des affaires dans la chambre et on monte faire un tour sur la terrasse. Pleine vue sur l’Acropole et la Parthénon illuminés.
Ensuite on retourne en ville vers Plaka. On prend la rue Athénas jusqu’au square Monastiraki et on trouve un petit resto pour manger en terrasse (salade grecque et Moussaka).
Nous rentrons ensuite à l’hôtel par une autre rue qui est le prolongement exact de celle de l’hôtel. Trop facile ! On retourne sur la terrasse prendre un jus d’orange pour Seb et un ouzo pour moi que l’on sirote face au Parthénon. Dodo minuit.
1/5/08
Lever à 6h15, petit déjeuner à 7h00 et départ à 7h45 en direction de Marathon.
Passage par le stade olympique d’Athènes (premiers jeux de 1896 et derniers de 2004).
Nous passons ensuite par Marathon (pas grand chose à voir) et reprenons l’autoroute en direction du Péloponnèse.
Nous passons par l’isthme de Corinthe, prenons la direction de Tripoli puis bifurquons en direction de Levidi avant Tripoli pour reprendre la direction d’Olympie. On s’arrête pour faire le plein et Seb ne découvre la destination finale qu’à environ 100 km d’Olympie.
La fin de la route se fait par une petite route de montagne qui se dégrade de plus en plus au fur et à mesure que l’on se rapproche d’Olympie puis on retrouve, juste à l’entrée d’Olympie, une infrastructure routière toute neuve, avec des ponts portant des noms évocateurs du site (Olympie, Pelops, Hercule …). On a pu noter un changement de paysage au fur et à mesure du voyage. Plutôt aride dans la région de Corinthe avec peu de végétation, et plutôt boisé (épineux) dans la région d’Olympie.
En arrivant à Olympie, on va directement à l’hôtel Europa déposer nos affaires (hôtel 4* avec piscine, magnifique !).
Nous allons ensuite repérer le site archéologique et les heures d’ouverture pour demain (fermé le premier mai). Nous profitons d’un banc à l’entrée du site pour parler de la légende et de l’histoire des Jeux Olympiques antiques. J’ai choisi un banc à l’ombre, j’ai la cuisse rôtie !
Nous redescendons ensuite à Olympie pour visiter la ville. Nous découvrons une “ville” conforme à l’histoire. Olympie n’était pas au départ une ville mais un sanctuaire. Olympie n’est quasiment constituée que d’hôtels et de magasins.
Retour ensuite à l’hôtel pour prendre le repas. Restaurant avec charpente en bois, superbe. On a bien mangé dans un cadre super agréable. Dodo vers 23h00.
Nous remontons ensuite à l’hôtel pour faire un petit plouf dans la piscine (aglagla)
2/5/08
Nous nous levons à 7h00 (c’est la grasse matinée des vacances !). On prend le petit déjeuner à l’hôtel puis on descend sur le site archéologique. On y arrive à 8h15 (ouverture 8h00). On franchit un pont avant d’arriver sur le site, passant au dessus d’un cours d’eau que l’on a cru être l’Alphée. La température est un peu fraîche, juste une dizaine de voitures garées, quasiment personne sur le site.
Nous repartons à 10h35. Nous sommes restés plus de 2 heures. Nous avons profité de reparler de la mythologie, de l’histoire, du déroulement des jeux et des différentes épreuves. Il commence à faire une grosse chaleur et à y avoir beaucoup de monde. Confirmation en sortant : une centaine de voitures garées et 3 cars de tourisme. En repassant sur le pont et en observant le sens du courant du cours d’eau, il nous semble, d’après le plan, qu’il ne s’agit pas de l’Alphée mais de l’autre rivière située à l’ouest du site.
Après avoir récupéré la voiture, nous partons à la recherche de l’Alphée. En suivant notre instinct, on quitte la route principale, on prend un petit chemin caillouteux, traverse une rivière à gué avec la voiture (probablement celle qui passe sous le pont d’accès au site) et on découvre l’Alphée, plus grosse rivière avec un débit plus important. On n’imaginait pas bien comment Hercules aurait pu laver les écuries d’Augia avec si peu d’eau …).
On retourne ensuite à l’hôtel, on récupère les affaires, règle la facture et on reprend la route après avoir acheté de l’eau et du coka à Olympie. On quitte Olympie à 11h45. On repasse par Levidi comme à l’aller mais on quitte ensuite l’autoroute en direction d’Argos et Nefplio pour nous rendre à l’ancien théâtre d’Epidaure.
Acoustique bluffante ! Le théâtre, fait initialement pour la parole et non pour le chant, pouvait contenir 14 000 personnes. L’acoustique est meilleure le soir et lorsque le théâtre est rempli. Mais déjà là, c’est impressionnant ! Il s’agit d’un site unique au monde qui n’a jamais pu être refait. Cette acoustique est vraisemblablement due aux calculs mathématiques, mais aussi à l’environnement naturel. Initialement, dans la partie centrale circulaire, étaient faits des sacrifices en l’honneur de Dionysos, fils de Zeus, dieu du vin et des arts (Bacchus, équivalent romain). Les parties de l’animal qui n’étaient pas réservées au Dieu étaient séparées entre les convives qui buvaient en l’honneur de Dionysos jusqu’à l’euphorie et non l’ivresse.
Nous restons dans le théâtre de 15h à 16h puis on reprend la route vers Corinthe par la côte.
Seb profite de faire un plouf dans le golf Saronique avant d’arriver à Corinthe. L’eau est particulièrement limpide, ce qui lui permet de voir des oursins … et de ne pas marcher dessus !
Nous reprenons ensuite l’autoroute en direction d’Athènes. On aperçoit le canal de Corinthe en passant dessus. La conduite en Grèce est particulière, pour ne pas dire aléatoire. Les panneaux de limitation de vitesse ne servent que de décoration et les axes médians des chaussées disposent de 2 lignes blanches qui n’ont elles aussi qu’une présence décorative. Il est tout à fait habituel, sur une route à deux voies, de doubler sur une ligne blanche avec un véhicule qui arrive en face. Pas de soucis, tout le monde se tasse et cela fait trois voies. De même sur l’autoroute, on double à gauche ou à droite, là où il y a de la place. Et si c’est la bande d’arrêt d’urgence, pas grave ! J’avoue, tout honteux, l’avoir fait aussi ! Trop marrant !
En arrivant à Athènes, les choses se compliquent. Le souvenir de la circulation dans Paris évoque quelque chose d’apaisant ! Nous avons essayé d’utiliser la carte, mais nous avons arrêté, nous y serions encore. L’hôtel étant à proximité de l’Acropole, on a fini au flair et à l’instinct et sommes arrivés devant l’hôtel à 18h45 où il y avait une place de stationnement ! Ouf, épuisé !
Nouveau petit tour sur la terrasse pour voir le Parthénon au soleil, apéro dans la chambre (Seb est allé chercher des biscuits au supermarché du coin) puis restitution de la voiture à 20h20.
Nous retournons ensuite à Plaka pour dîner. On a choisi un restaurant conseillé dans les documents que nous avions et n’avons pas regretté. Repas en terrasse, au pied de l’Acropole, avec orchestre. Par contre, un peu cher (30 euros par personne) mais on paye la vue, et elle le vaut bien. C’est magique.
Retour à l’hôtel vers 23h45 et dernier verre sur la terrasse. Dodo vers 0h15.
3/4/08
Réveil à 6h15 et petit déjeuner à 6h40. A 7h00, le chauffeur de taxi nous attend dans le hall de l’hôtel. Arrivée à 7h45 à l’aéroport. Ca fait plus manège que taxi ! à 180 sur l’autoroute ! Enregistrement des bagages, embarquement et arrivée à Paris à 12h30, soit 71 heures plus tard ! L’organisation à Rossy n’a pas changé. Un énorme bordel pour récupérer les bagages et toujours autant de mal à trouver des chiottes !